L’ART DE LA RESILIENCE

Etymologie

Du verbe latin resilio, ire = Résister à un choc – Se remettre d’une déformation.

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PHYSIQUE

Le concept de résilience nous vient d’abord de la physique :

  • En mécanique, la résilience est la propriété d’un matériau de retrouver sa forme après avoir été comprimé ou déformé ; c’est son taux d’élasticité.
    • Exemple :
      Une balle de tennis qui absorbe l’énergie d’un choc en se déformant, puis restitue cette énergie pour reprendre sa forme initiale et rebondir.
  • Le taux de résilience est le maximum d’énergie par unité de volume qui peut être accumulée sans subir de rupture.
  • Elle peut être calculée par le coefficient de résilience Ur dans la formule suivante où σy est la tension accumulée, E est le module de Young, ε est l’intensité de la contrainte :

Exemples de résilience physique :

  • Résilients
    Balle – Ressort – Elastique – Cartilages – etc.
    Coque de sous-marin – Aile d’avion – etc.
  • Peu résilients
    Verre – Porcelaine – Œuf – Boule de bowling – etc.

PHYSIQUE

Le concept de résilience nous vient d’abord de la physique :

  • En mécanique, la résilience est la propriété d’un matériau de retrouver sa forme après avoir été comprimé ou déformé ; c’est son taux d’élasticité.
    • Exemple :
      Une balle de tennis qui absorbe l’énergie d’un choc en se déformant, puis restitue cette énergie pour reprendre sa forme initiale et rebondir.
  • Le taux de résilience est le maximum d’énergie par unité de volume qui peut être accumulée sans subir de rupture.
  • Elle peut être calculée par le coefficient de résilience Ur dans la formule suivante où σy est la tension accumulée, E est le module de Young, ε est l’intensité de la contrainte :

Exemples de résilience physique :

  • Résilients
    Balle – Ressort – Elastique – Cartilages – etc.
    Coque de sous-marin – Aile d’avion – etc.
  • Peu résilients
    Verre – Porcelaine – Œuf – Boule de bowling – etc.

EVOLUTION

La vie est résiliente par nature. Pour traverser des milliards d’années d’évolution, avec tous les imprévus et les complications qu’elle a rencontrés, si elle n’était pas résiliente, elle aurait disparu depuis longtemps. Elle n’aurait jamais pu survivre à 5 extinctions de toute vie sur terre.

  • Il y a 550 millions d’années, a eu lieu ce qu’on appelle la bio minéralisation des océans. Des puits de carbone sont apparus dans les océans pour créer le carbone indispensable à la vie. Or, lorsque ce carbone a commencé à se répandre dans les océans, il a rencontré le calcium. Et de cette union est né le calcaire.

  • Mais ce calcaire a commencé à empoisonner toute forme de vie qui habitait alors aux fonds des mers. Pour ne pas mourir, ces formes de vie ont alors absorbé et métabolisé ce calcaire. Les algues se sont transformées en coraux et les organismes plus complexes s’en sont fait des carapaces et des squelettes. Et ce sont ces armatures qui leur ont permis de sortir de l’eau pour coloniser la terre ferme.

  • Ainsi, si la vie au fond des océans n’avait pas été mise sous pression, nous vivrions encore au fond de l’eau.

 

PSYCHOLOGIE

Grâce à Bowlby et Cyrulnik,

la résilience est ensuite passée en psychologie :

  • Où elle est l’aptitude à s’adapter, évoluer et continuer à vivre positivement en dépit de circonstances défavorables, de pressions ou de stress.
  • C’est la capacité à récupérer après une blessure, une défaite ou un drame et à se reconstruire pour vivre de manière satisfaisante après des évènements traumatiques.

Le concept de Résilience est à chaque fois issu

du désir d’apporter des solutions plutôt que de trouver des explications.

  • Si on peut trouver un moyen pour aller mieux,
    ça devient moins important de comprendre pourquoi ça allait mal.

Ce que nous renvoie à la notion de « coping » en anglais

(Paulhan & al., 1995)

  • En anglais to cope = se débrouiller, s’en sortir.

PSYCHOLOGIE

Grâce à Bowlby et Cyrulnik,

la résilience est ensuite passée en psychologie :

  • Où elle est l’aptitude à s’adapter, évoluer et continuer à vivre positivement en dépit de circonstances défavorables, de pressions ou de stress.
  • C’est la capacité à récupérer après une blessure, une défaite ou un drame et à se reconstruire pour vivre de manière satisfaisante après des évènements traumatiques.

Le concept de Résilience est à chaque fois issu

du désir d’apporter des solutions plutôt que de trouver des explications.

  • Si on peut trouver un moyen pour aller mieux,
    ça devient moins important de comprendre pourquoi ça allait mal.

Ce que nous renvoie à la notion de « coping » en anglais

(Paulhan & al., 1995)

  • En anglais to cope = se débrouiller, s’en sortir.

SOCIOLOGIE

On retrouve aussi la résilience en sociologie

où, selon la norme britannique, la résilience sociale est :

 

« La capacité à anticiper, se préparer et répondre aux changements progressifs et aux perturbations soudaines de notre environnement ».

HISTOIRE

Les premières publications dans le domaine de la psychologie datent de 1939-1945. Werner et Smith, deux psychologues scolaires américaines à Hawaï, travaillaient avec des enfants à risque psychopathologique, condamnés à présenter des troubles. Elles les ont suivis pendant trente ans et ont noté qu’un certain nombre d’entre eux « s’en sortaient » grâce à des qualités individuelles ou à des opportunités de leur environnement.

Après John Bowlby, qui a introduit le terme dans ses écrits sur l’attachement, c’est l’ethnologue Boris Cyrulnik qui développe le concept de résilience en psychologie, à partir de l’observation des survivants des camps de concentration, puis de divers groupes d’individus, dont les enfants des orphelinats roumains et des enfants des rues boliviens.

Dans le domaine de l’assistance aux collectivités en cas de catastrophe (naturelle ou causée par l’homme) on parle également de communautés résilientes. La démarche d’assistance post-immédiate aux personnes touchées par un évènement critique a généralement une dimension psychosociale.

La résilience serait le résultat de multiples processus qui viennent interrompre des trajectoires négatives.

On parle également de « résilience bioéconomique ».

HISTOIRE

Les premières publications dans le domaine de la psychologie datent de 1939-1945. Werner et Smith, deux psychologues scolaires américaines à Hawaï, travaillaient avec des enfants à risque psychopathologique, condamnés à présenter des troubles. Elles les ont suivis pendant trente ans et ont noté qu’un certain nombre d’entre eux « s’en sortaient » grâce à des qualités individuelles ou à des opportunités de leur environnement.

Après John Bowlby, qui a introduit le terme dans ses écrits sur l’attachement, c’est l’ethnologue Boris Cyrulnik qui développe le concept de résilience en psychologie, à partir de l’observation des survivants des camps de concentration, puis de divers groupes d’individus, dont les enfants des orphelinats roumains et des enfants des rues boliviens.

Dans le domaine de l’assistance aux collectivités en cas de catastrophe (naturelle ou causée par l’homme) on parle également de communautés résilientes. La démarche d’assistance post-immédiate aux personnes touchées par un évènement critique a généralement une dimension psychosociale.

La résilience serait le résultat de multiples processus qui viennent interrompre des trajectoires négatives.

On parle également de « résilience bioéconomique ».

PROCESSUS 

La résilience est un processus qui s’appuie sur 8 conditions fondamentales :

  1. Se remettre en question
  2. Aller chercher du feedback
  3. Trouver du sens
  4. Entrainer les fondamentaux 
  5. Rester disponible aux opportunités
  6. S’engager sans certitude
  7. Ne pas abandonner avant d’avoir réussi
  8. Avoir le sens de l’humour