LE STRESS CHRONIQUE

Organisation mondiale de la santé :

« Le stress est un déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face ».

En d’autres termes, nous stressons lorsque nous avons peur de ne pas être à la hauteur des exigences de notre environnement.

Le STRESS

Fléau ou Ressource ?

Plus de 42% de la population interrogée se dit stressée en permanence et considère le stress comme responsable de la plupart des troubles chroniques qui peuvent nuire à leur qualité de vie.

      • Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le stress chronique est une des 5 causes responsables de 80% des maladies auto-immunes et chroniques de notre époque.
      • Et selon le Journal of American Medical Association, 46% des personnes stressées risquent une de ces maladies auto-immunes.
      • D’autre part, selon l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), le stress joue un rôle prépondérant dans la plupart des maladies mortelles en augmentant les risques cardiovasculaires, provoquant l’affaiblissement du système immunitaire et stimulant l’hyperglycémie ainsi que les processus inflammatoires.
      • Selon les estimations de la Swica, les arrêts du travail dus au stress chronique ont doublé depuis 2017. Près de 60% de cet absentéisme est dû à des burnouts ou à des dépressions. Les dommages dus au stress se chiffrent aujourd’hui à plus de 12 milliards de francs chaque année.


        Tout met en évidence l’importance de MAITRISER LE STRESS afin qu’il ne devienne pas chronique et ne menace notre santé tant physique que mentale.

Le STRESS

Fléau ou Ressource ?

Plus de 42% de la population interrogée se dit stressée en permanence et considère le stress comme responsable de la plupart des troubles chroniques qui peuvent nuire à leur qualité de vie.

      • Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le stress chronique est une des 5 causes responsables de 80% des maladies auto-immunes et chroniques de notre époque.
      • Et selon le Journal of American Medical Association, 46% des personnes stressées risquent une de ces maladies auto-immunes.
      • D’autre part, selon l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), le stress joue un rôle prépondérant dans la plupart des maladies mortelles en augmentant les risques cardiovasculaires, provoquant l’affaiblissement du système immunitaire et stimulant l’hyperglycémie ainsi que les processus inflammatoires.
      • Selon les estimations de la Swica, les arrêts du travail dus au stress chronique ont doublé depuis 2017. Près de 60% de cet absentéisme est dû à des burnouts ou à des dépressions. Les dommages dus au stress se chiffrent aujourd’hui à plus de 12 milliards de francs chaque année.


        Tout met en évidence l’importance de MAITRISER LE STRESS afin qu’il ne devienne pas chronique et ne menace notre santé tant physique que mentale.

FLIGHT, FIGHT or FREEZE

 Lorsque notre système nerveux perçoit une menace, il nous met en état d’alarme.
Il commence par rétracter nos vaisseaux sanguins pour favoriser l’apport de sang vers les organes vitaux et privilégier nos fonctions prioritaires.
Puis il sécrète de l’adrénaline et du cortisol pour nous aider à mobiliser nos ressources et faire face au danger.

Face au stress, notre système nerveux a 3 possibilités :

  • La FUITE qui est la solution la plus écologique puisqu’elle nous permet de mettre un maximum de distance entre nous et la menace en prenant un minimum de risque.
  • L’ATTAQUE qui est la solution la plus efficace puisque grâce à des stratégies elle nous permet d’éliminer le danger.
  • La TÉTANISATION qui est la solution qui reste lorsque la fuite ou l’attaque sont impossibles. Nos surrénales sécrète alors de l’acide gamma-aminobutyrique qui va inhiber certaines de nos fonctions vitales pour nous nous rendre invisible à la menace en attendant que le danger ait disparu :
         Inhibition physiologique : tétanie musculaire, paresse digestive, apnée respiratoire, …
         Inhibition affective : refoulement de nos ressentis, sentiments, émotions, et pulsions, …
         Inhibition cognitive : déni,  indifférence, discréditation, dissuasion, dévalorisation, négativité…
         Inhibition comportementale :
    procrastination, dispersion, perfectionnisme, sabotage, …

Nous aurons alors de la peine à prendre des décisions, à réfléchir, à éprouver des ressentis et notre corps aura tendance à l’apathie.
Et une fois que le danger aura disparu, notre corps va se réactiver et se débarrasser de l’excèdent de stress par un phénomène de catharsis.
Jusque-là, tout va bien.

STRESS CHRONIQUE

Si nous ne trouvons pas de solution, ou si le danger ne disparait pas, ou si nous redoutons qu’il revienne, notre système nerveux reste en état d’alarme et ne peut pas éliminer l’excès d’adrénaline par une catharsis. Notre stress devient alors chronique.

A la longue, comme moins d’oxygène arrive à nos organes secondaires, nous fatiguons plus vite. Et lorsque le système nerveux se retrouve débordé, et n’arrive plus à réguler l’apport de glucocorticoïdes vers les muscles et le cerveau, nous subissons une insuffisance en vitamines et en sels minéraux, les réserves de glucose s’épuisent et l’organisme commence à s’épuiser.

Nos capacités diminuent, nous devenons moins efficaces et plus vulnérables, et lorsque le seuil de tolérance de notre système nerveux est dépassé, l’équilibre dont nos organes ont besoin atteint son point de rupture et nous commençons à subir des dysfonctionnements :

Physiologiques : fatigue, inflammations, contractures, constipation, migraines, insomnies, …
Affectifs : irritabilité, démotivation, appréhension, angoisses, solitude, dépression, burnout, …
Cognitifs : déconcentration, oublis, confusion, initiatives réprimées, indécision, négativité, paranoïa, …
Comportementaux : Hyper-réactivité, phobies, compulsions, addictions, …

Malheureusement, les exigences de performances poussent souvent les personnes atteintes de stress chronique à dissimuler leur état. Et lorsque ses effets se manifestent, il est souvent déjà trop tard pour prévenir, il faut déjà réparer.

Heureusement, il est possible d’utiliser l’adrénaline du stress pour éliminer ce qui nous menace avant de dépasser notre seuil de tolérance.

STRESS CHRONIQUE

Si nous ne trouvons pas de solution, ou si le danger ne disparait pas, ou si nous redoutons qu’il revienne, notre système nerveux reste en état d’alarme et ne peut pas éliminer l’excès d’adrénaline par une catharsis. Notre stress devient alors chronique.

A la longue, comme moins d’oxygène arrive à nos organes secondaires, nous fatiguons plus vite. Et lorsque le système nerveux se retrouve débordé, et n’arrive plus à réguler l’apport de glucocorticoïdes vers les muscles et le cerveau, nous subissons une insuffisance en vitamines et en sels minéraux, les réserves de glucose s’épuisent et l’organisme commence à s’épuiser.

Nos capacités diminuent, nous devenons moins efficaces et plus vulnérables, et lorsque le seuil de tolérance de notre système nerveux est dépassé, l’équilibre dont nos organes ont besoin atteint son point de rupture et nous commençons à subir des dysfonctionnements :

Physiologiques : fatigue, inflammations, contractures, constipation, migraines, insomnies, …
Émotionnels : irritabilité, démotivation, appréhension, angoisses, solitude, dépression, burnout, …
Cognitifs : déconcentration, oublis, confusion, initiatives réprimées, indécision, négativité, paranoïa, …
Comportementaux : Hyper-réactivité, phobies, compulsions, addictions, …

Malheureusement, les exigences de performances poussent souvent les personnes atteintes de stress chronique à dissimuler leur état. Et lorsque ses effets se manifestent, il est souvent déjà trop tard pour prévenir, il faut déjà réparer.

Heureusement, il est possible d’utiliser l’adrénaline du stress pour dépasser ce qui nous menace avant d’atteindre notre seuil de tolérance.

RESSOURCES

Le bon stress est non seulement naturel mais surtout indispensable pour trouver les ressources supplémentaires dont nous avons besoin pour être à la hauteur des exigences de notre environnement. Le stress nous prépare à l’action et nous aide à nous mobiliser nos ressources. 

Selon l’institut de recherche du bien-être et de la médecine santé (IRBMS) :
« Dans les mêmes circonstances, le stress peut être vécu comme stimulant ou comme inhibant,
selon qu’une personne aura les ressources nécessaires pour faire face à la pression et aura ainsi accès à tout son potentiel, 
ou qu’elle n’aura pas les outils appropriés et risque de perdre ses moyens ».

La raison principale qui nous fait perdre nos moyens n’est donc pas le stress lui-même, mais plutôt les difficultés que nous avons à gérer la pression. Nous n’arrivons pas à trouver de solutions à ce qui nous menace, le danger ne passe pas, nous n’expérimentons pas de catharsis, et notre stress s’installe et devient chronique. 

Heureusement, il est possible de développer des ressources pour se servir du stress avant qu’il ne devienne chronique.