Les bénéfices des mauvaises habitudes

Vous est-il déjà arriver d’essayer d’arrêter quelque chose ? Ou d’essayer de commencer autre chose ? Et de ne pas y arriver ? Moi aussi.

Avez-vous déjà essayé d’arrêter de fumer, de boire, de manger des kilos de chocolat, de jouer sur le net, de travailler comme un forçat,

ou de commencer à faire de l’exercice, un régime, du tango, ou simplement passer plus de temps avec vos enfants ?

Et malgré les meilleures intentions du monde, malgré les plus belles résolutions, malgré toute notre jolie motivation, ça n’a pas duré.

Au début, nous y avions cru. Nous étions même fiers et contents de nous. Puis, petit à petit, l’air de rien, il y a eu quelques exceptions, rien de bien sérieux, juste des broutilles.

Et puis, quelques temps plus tard, c’est comme si nous étions revenus au point de départ. Mais à part la honte de ne pas avoir tenu parole, les regrets de ne pas avoir su résister aux tentations, notre estime de nous-même qui est tombée du balcon, et notre confiance en nous qui en a pris un méchant coup, tout va bien. Car nous le savons bien, au prochain coup, ça va marcher (à moins que nous en soyons déjà au 17ème essai…)

Et puis, on n’est pas des machines non plus. C’est vrai, faut pas déconner quoi. Si on peut plus s’accorder un petit break de temps en temps, juste histoire de faire une micro-exception sans que ça remette tout en question, ou va-t-on ?

Si ce scénario fait écho, de près ou de loin, avec une expérience que vous avez vécue, ne vous en voulez pas trop, c’est assez normal. Il nous manquait juste les bons outils. Parce que sculpter le visage d’un ange avec une matraque, c’est sûr, niveau finesse du trait, ça va pas bien marcher.

 

Il est important de savoir que derrière chaque « mauvaise habitude », se cache des bénéfices secondaires. C’est vrai, si nous n’y trouvions pas au moins quelques avantages, ça ferait de nous des masochistes, ou des idiots, ou les deux.

Mais comme nous ne regardons que les inconvénients dont nous aimerions nous débarrasser, nous partons en guerre avec fracas contre nous-mêmes et contre ces préjudices que nous nous infligeons. Mais, avec tout le vacarme que nous faisons, nous n’entendons plus cette petite voix intérieure qui murmure du fond de notre cœur : « Mais, je ne suis pas ton ennemie… ».

Et c’est dommage, car elle sait ce qui nous manque vraiment. Et elle sait aussi que si nous ne trouvons pas le moyen d’emporter avec nous ces bénéfices, quelle que soit la stratégie de changement que nous choisirons, elle est vouée à l’échec. Tôt ou tard, lorsque nous serons fatigués de tenir le coup, à la première envie de célébrer, ou à la première déprime, nous retournerons chercher ces bénéfices qui nous manquent cruellement.

Si nous désirons que ça change pour de bon, si nous souhaitons prendre soin de nous-mêmes et arrêter de nous maltraiter, nous avons intérêt à trouver les nouvelles habitudes qui nous apporteront les mêmes bénéfices, mais sans nous en imposer les inconvénients. Alors seulement, nous n’aurons plus aucune raison de retourner chercher dans le passé ce que nous trouvons maintenant dans le présent.

 

Si vous voulez découvrir comment se libérer de mauvaises habitudes une fois pour toute :

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