Syndrome Gilles de la Tourette

Monsieur & Madame Perraudin – Lyon

Chers parents,

Je me permets de relater l’expérience que j’ai eue avec mon fils de 10 ans afin que mon témoignage vous donne du courage et de l’espoir si, comme mon mari et moi-même l’an passé, vous en manquez parfois.

Faits et situation :

J’ai 2 enfants dont un garçon qui a 11 ans cette année. C’est un garçon avec un très fort caractère, plutôt intelligent, très indépendant, sportif sans aucun soucis ni à l’école ni avec ses camarades.
2 Bémols, il refuse toute forme d’autorité, désire être un adulte, déteste être un enfant, veut prendre le pouvoir à chaque instant et a fini par devenir tyrannique avec ses parents et aussi avec sa sœur !

Au mois d’Octobre 2013, notre fils est devenu incontrôlable. Crises, menaces, désobéissant, violent, mettant une ambiance détestable à la maison. Les repas étaient devenu des moments de disputes, il ne supportait plus la moindre frustration, et était en bagarre continuelle avec nous. Cela a été 2 mois de calvaire. Nous avons à ce moment-là penser à le mettre en pension pour l’aider à grandir dans un cadre que nous n’arrivions plus à poser à la maison.

A cette même période, il a commencé à avoir des tics incontrôlables, des gestes obscènes, des mots obscènes, ce qui a fini par le mettre à l’écart de ses camarades.
Cette situation a encore empiré et nous avons été obligés de le retirer de l’école 10 jours car il n’était plus en état d’y aller. Pendant cette période, j’ai dû m’absenter de mon travail pour m’occuper de mon fils et l’emmener à la montagne.
A l’école, on se moquait tellement de ses tics qu’il s’est mis à avoir des idées noires, comme vouloir fuguer de la maison (ce qu’il a fait une fois car nous ne le comprenions pas), et de temps à autre il pensait même au suicide ! (ce qu’il n’a jamais tenté de faire heureusement).

Nous avons donc consulté des neuro-pédiatres et des psychiatres.

Diagnostic des médecins :

Il nous a été dit qu’il avait les symptômes du syndrome de Gilles de la Tourette, mais ne complétait pas toutes les cases pour le certifier.
On nous a recommandé alors de le mettre sous neuroleptiques, de le faire suivre par un psychiatre, et de le changer d’école.
On nous a expliqué aussi qu’il faisait comme un burn-out de petit garçon car il se mettait trop de pression à tous les niveaux.
Chacun avait son diagnostic, c’était très déroutant.

Tentatives sur plusieurs mois :

Nous avons refusé les neuroleptiques, mais décidé de le changer d’école à la rentrée prochaine et accepté le suivi par un psychiatre. Ce qui n’a absolument rien donné.
Notre fils est même devenu hermétique à la seule vue d’un médecin ou d’un panneau avec entête psychologue ou psychiatre tellement nous en avons vu.
Nous avons tenté de changer de comportement avec lui, méthode douce, méthode forte, rien n’allait. Nous avons beaucoup culpabilisé, nous pensions que nous étions en tort.

Nous étions désespérés lorsqu’une amie de mon bureau m’a parlé de Résilience et de James de Traz. Ce n’était ni un médecin, ni un psy, mais quelqu’un avec une approche différente, un coaching intelligent. C’était la dernière solution que nous avions en poche.
Nous avons donc téléphoné à James de Traz qui nous a donné un premier rdv seul avec notre fils. James de Traz nous a ensuite rencontrés pour nous donner son point de vue.
Notre fils a été suivi par James sur une période de 5 mois. Nous avons aussi eu recours à lui et à ses recommandations. Il nous a soutenu et nous a aidé à mettre en place un conseil de famille, un cadre ferme et bienveillant, une manière de réagir et de répondre en cas de crise, et surtout, le plus important, nous a certifié que notre fils n’était pas malade. Il a également convaincu notre fils qu’il n’était pas malade. Après toute cette série de médecins, neuros et psys que notre fils avait vus, il avait fini par croire qu’il était un petit garçon malade et différent des autres.

Nous avons donc mis en place, sous les conseils de James de Traz, un mode de vie à la maison bien spécifique et pris de nouvelles habitudes. James de Traz nous avait prévenus, ces changements ont provoqué un véritable tsunami à la maison. Il nous a fallu tenir bon car les premières semaines ont été très rudes. Notre fils était comme un lion en cage. Les nuits ont été agitées, les repas, les journées, et l’ambiance très compliquée. Nous avons tenu bon, nous avons suivi ses conseils à la lettre, et au bout de quelques semaines, qui n’ont pas été faciles, cela à fini par porter ses fruits. Un nouveau cadre était posé. Cette fois, nous avions posé le bon.

Aujourd’hui :

Notre fils a de nouveau confiance en lui, il a récupéré ses camarades, il n’a pas eu à changer d’école (comme dit James de Traz : on ne change pas de cap en pleine tempête), il n’a pas eu à prendre un seul médicament, et le calme et le respect sont de nouveau de retour à la maison.
Sa maitresse et d’autres parents nous ont demandé ce qui lui était arrivé et comment nous avions fait pour provoquer un tel changement.
Son entourage, ma famille et mes amis nous disent maintenant que c’est un enfant qui sourit, qui a retrouvé sa joie de vivre et qui accepte enfin d’être un enfant comme les autres.

Nous revenons de loin. Merci James !!

Certes, ce n’est pas un conte de fée. Nous vivons avec des hauts et des bas. Mais 80 % de hauts avec un petit garçon de 11 ans, plutôt bien dans ses baskets et sympa en famille, compte tenu d’où il revient, ça reste une bonne moyenne.

Nous n’hésiterons pas à aller revoir James de Traz à l’approche de l’adolescence pour prévenir certaines difficultés au lieu de devoir les corriger dans l’urgence.

Je vous le recommande vivement.

Si vous désirez me contacter, n’hésitez pas à demander mes coordonnées à monsieur de Traz.